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Un dimanche en compagnie d’Oamaru

Photo du rédacteur: Sandie CrayneSandie Crayne


Jour de marché. À la base, je m’y rends dans l’espoir de revenir avec un panier tout frais pour mon dîner. Au final, j’y aurai passé la moitié de ma journée et rencontré une demi-douzaine de personnes que j’ai recroisées partout!

Une pause sur un banc et me voilà embarquée dans une conversation avec deux charmantes femmes d’un certain âge qui débattent sur les temps qui changent, ces jeunes qui remuent leurs pouces sur des écrans de téléphone à longueur de journée pour paraître populaire, même quand ledit téléphone est éteint, le temps où on n’appelait chez soi qu’une fois tous les 3 mois parce que la minute coûtait 3$ vers l’Angleterre… où encore la tentative ratée de découvrir Youtube et se retrouver face à des milliers de vidéos qui n’ont ni queue ni tête…


Un peu plus loin, un homme m’interpelle alors que je suis en train de traverser. Il est intrigué par mon keffieh syrien et me demande si c’est un « vrai » (oui, et l’endroit d’où il vient n’existe peut-être même plus aujourd’hui…) Ali est un businessman jordanien qui vit à Dubaï. En attendant son client indien, il fait un petit tour du marché avec moi. On tombe par hasard sur un couple d’amis à lui. Lui est chirurgien à Timaru (au nord d’Oamaru) et elle tient un ranch. Un poil excentriques, ils se bécotent comme un jeune couple…qu’ils sont, puisqu’ils vont se marier dans 3 mois. Ils marchent avec nous, m’offrent un snack à grignoter et me racontent leur vie comme si on se connaissait depuis 10 ans. J’apprends donc qu’ils sont venus pour un mariage, celui-là même que j’ai vu dans la rue la veille.


Un peu plus tard, alors que je m’offre une dégustation de Whisky (à 11h du matin, oui oui…), je retombe sur ce fameux couple, qui me présente d’autres invités du mariage. Pendant que nous discutons, une de mes compagnes de la conversation du banc entre à son tour. Elle tient la boutique de penny-farthing (vélocipède) en face.

Quand j’emprunte la locomotive à vapeur, le cheminot me fait monter dans la cabine de pilotage. Quand je cherche mon chemin, une résidente du coin fait un bout de route avec moi…Étonnante Oamaru! La ville fantôme s’est animée sous mes yeux, et j’y ai passé une journée surprenante en compagnie de tous ces gens qui prennent le temps! Le temps d’un sourire, d’un échange, d’une poignée de main ou de quelques mots.


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