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Londres d'un doute

C’est toujours très difficile de résumer les deux premiers mois d’une installation, parce que ce sont souvent les plus intenses. Tout redémarrer, partir de zéro, je commence à connaître. La première fois que S&S a évoqué Londres comme habitat en 2011, on est venu passer quelques jours chez une amie, et j’ai beaucoup aimé l’atmosphère un peu folle de la ville. Le projet s’est concrétisé pendant que nous vivions en Nouvelle-Zélande, loin de tout et à l’opposé de cette ambiance de capitale pressée. Quelques mois avant l’installation, ce projet londonien a commencé à me faire un peu peur. Je n’étais plus très sûre d’avoir l’énergie nécessaire pour me battre dans la fosse citadine. Mais au final c’est un nouveau challenge et vu sous cet angle, il ne me reste plus qu’à le relever.


Tower Bridge, littéralement à 3 minutes à pied de chez nous


D’abord, l’appartement. J’adorerais dire que les gens ont tort, mais non, tout le monde avait raison. Londres est incroyablement cher et Londres est incroyablement étendu. Il ne suffit pas vraiment de choisir le coin où on aimerait habiter parce que si par malheur on se retrouve à bosser à l’opposé, on risque de perdre plus de 2h dans les transports quotidiennement. On s’est mis en quête d’une colocation, avec dans l’idée une grande maison pleine de gens sympas qui cuisinent ensemble de temps en temps, se crient des blagues entre deux portes et descendent boire des pintes au pub du coin. Au lieu de quoi TOUT ce qu’on a trouvé (sans exception) sont des « fausses » colocations, organisées par une tiers personne qui n’habite pas l’appartement. Résultat, on habite avec deux charmants courants d’air. Je les vois si peu qu’il m’a fallu deux semaines pour retenir un prénom. Mais l’appartement est idéalement situé (Tower Bridge), juste à côté de Saint Katharine Docks. On voit même les mâts des bateaux se balancer depuis la fenêtre de la cuisine. Et puis c’est confortable, lumineux, notre chambre donne sur un parc et on a même un balcon avec barbecue (oui oui on grillera des saucisses cet hiver, même quand il fera nuit à 15h30).


St Katharine Docks


Au final, on a cherché deux semaines, visité 5 appartements, dont 4 taudis, et un qu’on aurait bien pris mais où on nous a dit que finalement, un couple, ça n’allait pas le faire (merci de nous avoir fait perdre 2h30 et £7 de transport).

Avec notre appart’ actuel, on a vraiment cru au canular. Un pseudo agent européen de l’Est et une administratrice chinoise qui demande à être payée en euros sur un compte en Suisse…ça vous inspire, vous? Comme Steph est étudiant et que j’étais sans emploi, on a du payer 6 mois de loyer en avance. Heureusement que la bohémienne que je suis avait un cochon à casser! Du coup on a quand même été très soulagé d’avoir les clés et de poser nos valises. Maintenant on est tranquille jusqu’en avril, et c’est à moi qu’on paye le loyer tous les mois.


Londres et son Shard

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