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Les 27 du 23

Mardi 22 janvier, 9h. S&S récupère la Toyota qui va avaler 1000 bornes en 3 jours. Pourquoi? Parce que demain, l’homme va avoir 27 ans, et que pour le contenter, qui l’aime l’emmène en vadrouille.

Ça commence comme ça, avec Stéphane au volant. Une fois que vous avez vu cette photo, vous avez vu plus de 50% de son week-end. Heureusement qu’il aime le volant, même à droite ! J’aurais pu conduire, hein, mais non.

Arrivés sur la route qui longe la péninsule Banks jusqu’à Akaroa, Stéphane constate que ce petit îlot central a la forme d’une raie. Ça lui inspire un design de bijou à graver.

A Okains Bay, on a trouvé une grotte dans laquelle on n’a rien trouvé. Fascinant!

Ça, c’est juste pour dégoûter tous ceux chez qui c’est l’hiver! Non en réalité le Pacifique est assez frisquet, on ne s’y baigne pas non plus tous les jours . . .

Cocorico, Akaroa est la ville par laquelle la France a failli coloniser la Nouvelle-Zélande. Résultat, on y voit des drapeaux français et les rues se nomment Jolie, Benoît ou encore Lavaud. L’un des restos du coin s’appelle l’Escargot Rouge, mais c’est un fast food (au secours!)

Les statues de rue, c’est fait pour ça, non?

Toujours dans l’optique de graver des bijoux, Stéphane entame une phase de ramassage fastidieuse. J’y participe, jusqu’à ce que je réalise que les mouches des sables m’ont piqué 5 fois en moins d’une minute. Le blond, lui, n’a pas de soucis bien sûr.

Après le ramassage, séquence rinçage. Ben oui, les grains de sable dans les poches, ça va 5 minutes!

Bientôt un an de plus. . . moi qui suis déjà passée par là, je le guide, mais dans l’ombre . . .

Les coquillages sont propres, il faut maintenant les trier par paires et se débarrasser des mauvais éléments. Ah non mais c’est du boulot de préparer des beaux bijoux! La consommation de bière fraîche est recommandée durant cette phase.

Le 23 janvier au matin, nous sommes à nouveau sur la route. Il n’y a pas grand chose, voire rien, jusqu’à ce petit (tout petit) patelin de Springfield et son doughnut géant. Parfait, c’est là que mon américain soufflera sa bougie.

Qui peut se vanter de déguster son gâteau d’annif dans un gâteau d’annif ?

On vous le disait, sur la route il n’y a rien. Et tant mieux! Ces montagnes en mettent déjà plein la vue.

Castle Hill. Stéphane me fait explorer tous les recoins entre les rochers où lui n’a pas accès, à savoir tous ceux où il y a des toiles d’araignée. Ici aussi on Fort-Boyarde.

Stéphane (alias Guimli, a.k.a le nain) rejoue une scène du Seigneur des Anneaux qui ne s’est pas tournée là.

Il tâte la température de l’eau et on ne dirait pas qu’il va y aller. Pourtant si, jusqu’aux genoux. Ça lui rappelle son bon vieux Colorado.

A Klondyke Corner, on pose la tente. Et on cherche de l’or, qu’on ne trouve pas. Parce qu’il faut dire que l’eau est à 7°, et qu’on a préféré se caler au coin du feu.

« I turned 7. 20 years ago. » Dixit Peter Pan.

On fait connaissance avec le kea, surprenant perroquet alpin assez bruyant et très espiègle. Les perroquets n’ont pas de lèvre, pourtant celui-ci trouve le moyen de se lécher les babines!

Pour allumer un feu, vous utilisez quoi vous, un briquet, des allumettes? Boring! Avec un stick de magnésium c’est tellement plus rigolo! Et puis ça fait des étincelles.

L’apéro dînatoire version campeurversaire : olives, tomates croque-au-sel, fromage, viande séchée, tartinade, champagne rosé et cidre au fruit de la passion.

Une fois la nuit tombée, on guette des kiwis qui visiblement (ahaha) ne sont pas là.

Le berger, monté sur son quad, faisait des grands signes d’un air plutôt bourru. On a cru qu’il s’adressait à son troupeau, mais non en fait c’était pour nous! Ce ne sont pas les vaches qui gênent la circulation, c’est nous qui gênons les vaches. Comme quoi, tout est une question de perception.

Il a traversé 19 000 kilomètres pour s’en éloigner, mais Paris est toujours à sa porte! A ce stade, c’est le destin.

Pique-nique du lendemain, 27+1j donc. Au menu, tartines de saumon fumé et petits sandwiches, en bordure de la rivière Inangahua qui traverse Reefton.

On finira le week-end par 2h de trempette aux bains de Hanmer Springs, dans des bassins de soufre et d’aqua-thérapie. La météo était au rendez-vous puisqu’il faisait gris et pluvieux (vous vous voyez plonger dans une eau à 42° en plein cagnard?)

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